Nous voila donc partis à bord du “Nikolaevsky Express” afin de relier Moscou par un long trajet de nuit !

A première vue, un train relativement à l’ancienne qui nous rappelle le temps des cow-boys et autre Orient Express. Les cabines sont terribles (1ère classe oblige), à bouffer, à boire, bref le truc idéal.

Petite anecdote, le coin fumeur se trouve entre deux wagons. Laissez moi vous dire que par -10 degrés, la clope on la fume très vite !!

En tout cas voyage super, une bonne nuit de sommeil avec un dur réveil aux alentours de 6H30 du matin. A savoir que nous avons eu le droit a des pancakes au caviar en guise de p’tit déjeuner.

A nous Mockba, sa place rouge, ses -13 degrés et bientôt ses vodkas.

Pour ce dernier jour à Saint Petersbourg, il ne fallait surtout pas manquer certaines choses, et c’est donc les têtes enfarinées que nous quittons notre hôtel en direction de l’Église de la Résurrection du Christ.

A la sortie du hall, groooos coup de froid, il fait maintenant -7 degrés et c’est tout de suite moins drôle. C’est même franchement l’horreur

Direction donc la fameuse église, de type gros bulbes sur les tours, comme celles que l’on imagine quand on parle de Russie. L’intérieur est splendide, tout est réalisé en mosaïques, sacré boulot !

Puis direction une autre église, enfin c’est une cathédrale cette fois, la cathédrale Saint Isaac, 3ème au monde par la taille, et ça se voit ! Beaucoup plus classique par contre, mais elle offre la possibilité de monter à la coupole qui offre une magnifique vue, une fois qu’on a vaincu 265 marches et une passerelle en altitude (horrible).

Petit passage au chaud histoire de se poser un peu. Ici il n’y a pas le choix, faut pas s’étonner que ça picole à foison

Puis direction la place Sennaia, bondée de monde. C’est en fait une énorme place avec plein de petits kiosques : magasins de téléphone, épicerie, tabac, restaurant, tout y est ! Et nous décidons de faire un stop pour déjeuner dans un fast food que l’on voit absolument partout, le Tepemok. C’est un fast food de crêpes en fait, excellente idée, très bon et pas cher du tout en plus.

Nous essayons de prendre la direction de la Forteresse Pierre et Paul, et là, avec notre chance légendaire, évidemment la station de métro est fermée et il nous faut donc marcher très longtemps dans le froid pour y arriver une fois que la cathédrale est fermée

On a tout de même pu faire une jolie balade dans la forteresse et affronter le vent dans la neige

Puis c’est très pressés, que nous rejoignons la Nevski Prospekt pour se diriger vers l’hôtel et la gare de Moscou (a Saint Petersbourg) pour un long voyage de nuit.

Pour ce troisième jour, une sortie de Saint Petersbourg vers Pouchkine est prévue. Le réveil est trèèès difficile et c’est donc seulement vers midi qu’on arrive à décoller. Arrivés à la gare pour prendre l’Elektrichka (leurs trains de banlieue), c’est un grand moment de solitude… Pas un seul mot d’indication en anglais (comme partout d’ailleurs mais bon on est dans une gare quand même) et pas de train en vue. Faut dire aussi que quand on demande de l’aide а quelqu’un, il a plutôt tendance а nous regarder avec des yeux de merlan frit, sans sourire et en faisant des gestes genre “dégage”. Comme les russes sont accueillants !

Finalement, c’est un policier qui parle l’anglais “tut tut”, allez savoir ce que ça veut dire, qui nous explique difficilement qu’il faut aller “right”. On rentre donc dans le hall de gare, déjà on a trouvé des trains ce qui est pas mal. Ceux-là sont au charbon d’ailleurs et l’odeur est supra désagréable. Tout au fond d’un quai, deux petits guichets, enfin nous avons trouvé les lignes d’elektrichka.

Embarquement dans le train, relativement old school, avec des bancs en bois mais pas du tout pourri. Les arrêts durent à peine 1 minute, il s’agit de ne pas trainer et de ne pas hésiter, et comme pour le reste, pas d’annonce en anglais et aucun panneau. Nous arrivons tout de même а sortir à la bonne station et nous prenons, comme le conseille le guide un mini-bus. Alors ça par contre, c’est super space. Ce sont des espèces de mini-van d’une dizaine de places qui s’arrêtent n’importe où du moment que vous tendez le bras (bichon, ne te marre pas, on te voit). Comme partout ailleurs, personne ne dit bonjour et tend seulement l’argent au chauffeur qui ne nous regarde même pas. Et qui d’ailleurs ne nous indique pas où descendre ce connard. Du coup, grosse marche à pied dans la neige. Cela dit, c’est vivifiant

Nous arrivons enfin vers 16h00 au Grand Palais Catherine. Premières impressions : c’est bleu turquoise (!), jaune et plein de neige. Ils ont essayé de se la jouer Versailles d’après le guide, ça reste beau, mais tout de même ça ne fait pas la même impression. Les jardins étaient couverts de neige, forcément ça ne donne pas une super effet, mais en été, ça doit être magnifique.

De retour à la gare, nous tentons le métro. C’est très bas ! Sans exagérer, les escalators durent environs 4 minutes. Et 4 minutes, c’est long ! Les couloirs sont énormes mais rien d’impressionnant ni dans les wagons, ni dans les couloirs et correspondances.

Pour mon diner d’anniversaire, direction le restaurant Kamelot. Style médiéval très réussi avec des murs en pierre, des armures et de gros trônes en bois. Nous décidons de ne prendre que des plats russes, il était temps, et c’était franchement bon !!

PS : OK, on avait promis de passer mettre des news après le restaurant, mais faut comprendre, il fallait repasser chercher les photos а la chambre de l’hôtel avant et là, pas de chance (la bonne excuse) l’ascenseur est en panne. On n’allait tout de même pas se taper 5 étages а pieds une deuxième fois

Pour ce deuxième jour, une longue ( !) balade à pieds est au programme. Il s’agit donc de prendre des forces avant le départ et le petit déjeuner de l’hôtel est parfait pour ça ! Tout est à volonté et il y en a pour tous les gouts.

Départ donc pour de longues heures de marche à la découverte de Saint Petersbourg. Ici, il suffit de lever les yeux pour tomber sur une belle statue ou un magnifique immeuble. En fait, des palais, il y en a absolument partout et de toutes les couleurs ! Des roses, des jaunes, des bleus… Un rayon de soleil dessus et ça doit être absolument splendide, mais pour le moment, il fait gris et il ne neige même pas !

Un hot dog qui arrache la gueule à 80 centimes, acheté dans un petit stand de rue et mangé dans le froid, histoire de se caler un peu et visite de la Cathédrale Notre Dame de Kazan. De l’extérieur, c’est une mini Basilique Saint Pierre mais l’intérieur est tout sombre et doré partout. Pas de photo pour vous en donner une idée, elles étaient interdites. Les russes ont en tout cas l’air d’être archi croyants et comme eux, nous avons déposé une bougie en mémoire de Mathieu.

Nous continuons la remontée de la Nevski Prospekt, la rue principale, et nous tombons sur un message encore présent sur un mur « En cas de bombardements, ce côté de la rue est le plus dangereux ». Sympa…

Histoire de se réchauffer un peu, nous nous mettons à la recherche d’un café et optons pour celui d’un grand hôtel. Enfin un endroit où ils parlent anglais Ici non plus ça n’a pas l’air d’être leur fort.

Après quelques dangereuses glissades sur les trottoirs Petersbourgeois et une magnifique vue sur le croisement de la grande et de la petite Neva, une nouvelle pause est décidée dans un pub. Déjà bien réchauffés par l’entrée dans le pub, Guillaume décide d’aller plus loin et de goûter quelques vodka russes. 5 différentes sont servies, il y en a pour tous les gouts. Forte, moins forte, parfumée et même rouge. Apparemment, elles ont fait de l’effet

Un petit détour vers la Neva, presque intégralement gelée et nous optons pour un diner sur un bateau. Un diner… terrible ! La grande classe, par un chef français. Nos papilles ont bien savourés.

Cette journée se finit donc encore les jambes bien fatiguées et bien contents de rentrer au chaud tout de même.

Franchement, on peut dire ce que l’on veut sur les russes, mais niveau alcool ils s’y connaissent !

A deux pas de l’hôtel, nous avons déniché un petit supermarché 24/24. Le rayon boisson est impressionnant, à en faire baver plus d’un chez nous. Une bonne cinquantaine de bières différentes juste pour le rayon frais, on tablera sur plus d’une centaine en tout. Idem pour les alcools forts, notamment sur la vodka avec une bonne vingtaine de marques.

Au passage, les bouteilles de 0.5L à même pas 4 euros, c’est assez sympa !

Truc moins terrible, la « Chili Beer » : une sorte de Corona avec un gros piment dedans. Dégueulasse à souhait, encore plus le ventre rempli de burger. A ressayer…