Derniers jours à Montréal

Non pas que nous ayons oublié de vous tenir au courant sur la suite de nos vacances, mais ces derniers jours à Montréal ont plutôt été calmes, enfin !

Le retour à Montréal s’est donc fait mercredi matin à 6h00. Montréal aussi tôt est totalement désert, c’est impressionnant. Nous passons à l’hôtel déposer notre sac, le studio est bien libre, mais la personne en place ne sait pas faire les check-in. Il faudra revenir à 8 heures. Nous allons donc errer dans la ville en attendant. Heureusement, il fait plein soleil. 😀 Le montréalais à tout l’air d’être un lève-tard ; Tout est fermé mis à part les fast food et les cafés ne seront ouverts qu’à 7h. Nous prenons donc le chemin du vieux Montréal et son port pour nous trouver un banc confortable au soleil. Tels deux homeless, un petit peu de sommeil après cette nuit en bus s’impose. 😀

C’est vers 8h30 que nous ouvrons les yeux et décidons d’aller nous faire un petit déj complet dans un café, ça fait un bien fou ! De retour à l’hôtel, nous récupérons le même studio que précédemment. Ce n’est que vers midi et après une bonne douche que nous prenons le courage de remettre le nez dehors. Il nous restait le biodôme à visiter, ce sera donc fait aujourd’hui.

Les 4 écosystèmes des Amériques y sont représentés : La forêt amazonienne, la forêt laurentienne, le Golfe du Saint-Laurent et les pôles nord et sud. Les habitats naturels des animaux ont été recréés (végétation, luminosité, température, humidité, saisons,…) et c’est une réussite. Autant vous dire que la fôret amazonienne n’est pas simple à supporter. Les animaux étant totalement libre de leurs mouvements, il est par contre parfois difficile de les débusquer.

Il fait beau, et le temps est changeant à Montréal, nous décidons donc de prendre le chemin d’un quartier que nous n’avons pas encore visité : le plateau Mont-Royal. Le centre de Montréal est déjà assez calme mais le plateau l’est encore plus ! Il ressemble vraiment à un petit village. La qualité de vie y a l’air très bonne : de jolies petites rues très boisées, où les chats se dorent au soleil, bordées par de petites maisons de 2 ou 3 étages avec les typiques escaliers extérieurs. Nous finirons la petite  balade par le parc Lafontaine. Les parcs de Montréal sont toujours aussi agréables à arpenter.

Un petit retour à l’hôtel est bien mérité, nous ne ressortirons que vers 22 heures pour aller manger… un burger ! 😀 Nous irons vers McGill où il y avait pendant trois jours des défilés de mode en plein air.

Jeudi matin, nous avions prévu de nous rendre à La Ronde, parc d’attractions à sensation. Le temps est maussade, nous prenons le métro pour nous rendre sur l’île Saint Hélène. A la sortie du métro, il pleut des trombes… Nous avons beau attendre un peu à l’abri, la pluie n’a pas l’air de vouloir se calmer. Marche arrière, nous retournons à l’hôtel réfléchir à quoi faire pour ce jour qui restera entièrement pluvieux : pas envie de faire la visite d’un musée et les balades sous la pluie c’est pas terrible, ce sera journée repos, et c’est pas de refus ! 😀

Pour le diner, Guillaume a décidé de se tenter un burger au caribou que nous avions repéré précédemment. C’est original, mais c’est quand même du renne du Père Noël ! En plus le burger s’appelle le Rudolph Burger ! Comme le renne au nez rouge qui dirige le traineau…  C’est présentement un peu plus fort en goût qu’un steak normal et au final délicieux. Merci Rudolph !

Vendredi, il fait cloudy, mais il n’est pas censé pleuvoir aujourd’hui, nous reprenons donc le chemin de La Ronde. Pas de pluie en vue ! 😀 Mis à part un petit coin pour les enfants, le parc est surtout un parc à sensations. Il y a 10 montagnes russes différentes, chacune ayant sa particularité : les pieds dans le vide, debout, en boomerang, tout en bois, à grande vitesse sans looping etc… Nous en aurons pour notre argent ! Notre préférée ? Le Goliath : 53 mètres de haut et une chute à 70 degrés pour commencer. L’originalité tient au fait que vous n’avez pas de harnais sur les épaules, et les pieds dans le vide. Il n’y a pas de looping mais uniquement des bosses passées à 110 kilomètres/heure qui font qu’au moment de redescendre vous vous sentez en apesanteur, soulevé du siège et les jambes relevées.

Après ce passage mouvementé, nous décidons de nous rendre sur l’Ile Notre Dame faire un tour au Casino. Nous passerons à pieds par le circuit Gilles Villeneuve. Remarques :  les piles de pneus sont extrêmement dures et les vibreurs sont en béton ! Le casino se situe dans l’ancien pavillon de la France de l’exposition universelle de 1967. Il est très classe, sur plusieurs étages, mais il ne nous rendra pas riches…

Pour boucler la boucle nous irons diner au village, là où nous avions diné le premier soir.

Dernier jour à Montréal, il est temps de faire quelques achats. Passage au Game Buzz que Guillaume avait repéré depuis le premier jour pour y acheter un kart télécommandé de Donkey Kong, une boisson énergisante Mario, une duff et d’autres petits goodies. Nous arpenterons d’autres magasins toute l’après-midi et prendrons notre déjeuner aux 3 brasseurs. Comme le nom l’entend, ils brassent eux-mêmes la bière, non pasteurisée ce qui lui donne un “vrai” goût. Moi qui ne suis pas une fana de bière, c’était un délice.

16 heures, l’heure de retourner prendre les bagages et de péniblement les trainer jusqu’à la station de bus pour rejoindre l’aéroport. Il est temps de quitter le continent américain, jusqu’à une prochaine fois ?

Tags: biodome, burger, caribou, casino, la ronde, montreal, parc, plateau Mont-Royal, pub, vieux port

Journée nature

Pour faire original, c’est de nouveau à 6h30 que nous nous réveillons, ça commence à être dur. 😉

Le jour est donc venu de nous préparer des pancakes au sirop d’érable pour le déjeuner ; Oui, ici le matin, ce n’est pas le petit-déjeuner. D’ailleurs le déjeuner c’est le diner et le diner, c’est le souper. Guillaume se régale de sirop d’érable, par contre moi, c’est franchement pas mon truc, ça a un goût de noix…

La journée se présente sous un beau ciel bleu, nous décidons donc de nous rendre au jardin botanique (pour ceux qui nous suivent un peu, vous saurez qu’on en visite quasi partout où on va).

Tickets en poche, nous commençons par l’insectarium. On y voit de magnifique papillons, d’énormes scarabées ou phasmes mais surtout d’affreuses énormes araignées… Il est grand temps de prendre le chemin du deuxième jardin botanique du monde en importance : 73 hectares et 22000 espèces.

Nous commençons notre visite en traversant la roseraie. Pas une rose à l’horizon, ça commence bien. 😉 On n’a pas les mêmes saisons…

Puis nous rejoignons le jardin de Chine dont tous les éléments ont été importés dans 120 containers depuis Shangaï jusqu’à Montréal puis assemblés par une cinquantaine d’artisans chinois venus pour l’occasion en 1990. Un beau lac, une belle cascade, de jolis pavillons et une collection impressionnante de bansaïs, c’est en tout cas, très réussi !

Nous continuons notre chemin à travers bois puis enchainons par le jardin japonais où chaque arbre, chaque arbuste et chaque pierre ont été minutieusement sélectionnés et disposés pour que tous les éléments s’équilibrent et évoquent la sérénité. Un vrai petit havre de paix.

Petit détour par le restaurant puis nous traverserons tour à tour le potager, le jardin des plantes aromatiques, des plantes médicinales, des plantes économiques, des plantes vivaces… rien ne manque.

Nous traverserons également le jardin alpin où sur une seule petite montagne de pierre d’où déferle une cascade, ce jardin réunit certaines des plantes croissant sur les grandes formations montagneuses du globe. C’est un décor de randonnée très réussi.

Nous nous dirigeons à présent vers le “ruisseau fleuri”, nom plus qu’évocateur puisqu’effectivement on y trouve un ruisseau et des fleurs. 😉 Ici, rien n’est planté symétriquement ou en ligne droite et on se balade en passant de petits ponts de bois.

Un rapide passage par l’arboretum, en fait les arbres, ça ne nous passionne pas, puis nous passerons par le jardin du sous-bois, un sentier sinueux, dont les petits ponts enjambent le lit d’un ancien ruisseau ce qui en fait un endroit tout à fait charmant.

Pour terminer la visite, nous prenons le chemin des serres. Il y en a 10 qui présentent 36000 plantes. On a donc pu traverser la serre des régions arides, l’hacienda, la serre des plantes tropicales alimentaires puis humides, la serre des orchidées, celle des fougères, celle des bégognias, celle d’exposition qui présente les plantes de saisons et enfin le jardin céleste qui est la demeure de nombreux bonsaï dont le plus vieux que nous avons vu avait 245 ans.

Quelques longues heures plus tard, nous avons visité tout ce qui était indispensable à nos yeux dans ce jardin botanique. C’est l’heure de la fermeture mais nous n’avons pas pu tout voir, ce qui doit vous donner une idée de la taille du parc. C’est en tout cas un magnifique endroit où il fait bon passer du temps.

Après cette longue journée de marche un détour par l’hôtel ne se refuse pas et c’est donc vers 21 heures que nous nous motivons enfin pour aller souper. Trop de choix, tue le choix et nous n’arrivons pas à nous décider. Nous atterrisons chez “Frite alors !”, une sorte de friterie belge. Les frites y sont délicieuses, les sauces également et que dire des burgers ! Ce sera un hamburger Le Bêêêrger (fromage de chèvre, bacon, mayo, salade et tomates) et un Bison Jamaïcain (sauce dijonnaise, salade, tomates, oignons frits, épices Jerk). Un vrai délice !

PS : Pour plus de photos, n’hésitez pas à aller sur notre Picasa

Tags: burger, parc

Petite journée

Ça devient une habitude, nous sommes de nouveau réveillés à 6h30 et le ciel est encore bleu azur. Nous décidons donc de prévoir un petit pic-nic.

Après un petit déjeuner maison, direction IGA pour faire le plein. Petites salades, sandwichs et boissons en poche, nous prenons le chemin de “la montagne”. Il s’agit en réalité du Mont Royal et plus précisément de son parc.

Nous descendons donc à la station de métro Peel (ou face, pour faire plaisir à Gui) et là commence une loooooongue et dure ascension sous le soleil… On commence à se demander si c’était une bonne idée. 😉 Nous avons décidé de pic-niquer sur le bord du lac des castors, où il n’y a d’ailleurs pas de castors, allez comprendre. C’est donc après une heure et demi de montée que nous arrivons enfin et il commence à faire très faim.

C’est bien évidemment ce moment là que le soleil choisit pour disparaître. Alors autant au soleil la température est parfaite, autant à l’ombre et avec le vent qui se lève, ça devient limite insupportable. On ne lambinera donc pas trop dans l’herbe et nous continuons à nous diriger vers le sommet, à travers bois cette fois-ci, afin de trouver un bon point de vue sur la ville.

C’est chose faite en arrivant au chalet. Effectivement, on est bien montés, mais au final, la vue n’a rien d’exceptionnel. C’était juste cadeau pour nos mollets. 😉

Le décalage horaire, la montée, il est à peine 16 heures et nous voilà déjà épuisés. Nous prenons donc le chemin de la descente pour arriver dans une rue hyper-commerçante et très fréquentée. Différentes visites dans les magasins histoire de se faire une idée sur ce qu’on peut se trouver ici. A priori, Montréal n’est pas spécialement une bonne affaire pour les fringues, malgré le taux de change avantageux.

Petite pause au studio histoire de reprendre des forces et de passer en mode jean, puis nous nous mettons en quête d’un bar qui diffuserait le pay-per-view de la WWE (catch fans oblige), mais ça sera chou blanc.

Décision est quand même prise de se faire un bon burger et c’est sur le Hard Rock Café de la rue Crescent, rue où il n’y a que des pubs et restaurants, que nous jetons notre dévolu.

Épuisés alors qu’il n’est que 22 heures, nous rentrons à pieds jusqu’à l’hôtel. Le décalage horaire, ça fait se sentir vieux ! 😀

Tags: burger, parc, pic-nic, vue