Visite historique à Hiroshima
Tout de suite à la descente du tramway, nous apercevons le fameux dôme de la bombe A. Ce bâtiment date de bien avant la guerre et il a été décidé en 1947 de le garder en l’état éternellement pour ne jamais oublier. Il se trouve à 160 mètres de l’épicentre de la bombe. Le souffle à cette distance étant quasiment vertical, il est resté en partie debout. Une fondation a même été créée pour recevoir les dons afin de le maintenir.
Nous continuons notre visite en arpentant ce qui s’appelle le Peace Park. Cet îlot se trouve à l’épicentre. Tout le long des chemins de ce parc nous découvrons des bâtiments en l’honneur de tous les morts lors de ce triste jour d’août 1945. Il y a le monument pour les étudiants, les ouvriers, les coréens, les enfants etc. Il y a également la cloche de la paix que bien entendu nous irons faire sonner.
Nous nous attarderons un peu au monument qui a été construit en l’honneur d’une petite fille. Cette petite fille avait 2 ans lorsqu’elle a été irradiée. Elle a développé une leucémie. Bien entendu elle avait fait le vœu de guérir et afin que ce vœu se réalise, elle construisait constamment des grues en papier en espérant que cela la sauverait. Malheureusement, elle est décédée à 12 ans. Depuis, les enfants amènent à ce monument des tonnes et des tonnes de grues avec des messages de paix. D’ailleurs, le parc est bondé de groupes scolaires.
Nous continuons notre visite par le musée. Un tas d’informations s’y trouvent. Nous retiendrons que, même si elle est évoquée, il n’y a aucune explication pour l’entrée en guerre du Japon avec l’attaque de Pearl Harbor et que les séquelles d’une attaque nucléaire sont très peu abordées, peut-être pour ne pas enfoncer le clou.
En revanche, ce qui est vraiment à noter c’est qu’Hiroshima se veut être la Capitale de la Paix et est bien entendu farouchement opposée à l’arme atomique, que le Japon ne détient pas d’ailleurs. Sur un des murs du musée on peut ainsi voir toutes les lettres envoyées par les différents maires de la ville aux représentants des pays effectuant des essais nucléaires. A chaque essai réalisé, la ville d’Hiroshima envoie un message de paix et rappelle les dégâts que cette arme peut provoquer.
Nous continuons cette belle journée au ciel bleu azur par la visite du château d’Hiroshima. Celui-ci n’a bien sûr rien à voir avec celui d’Osaka. Il est bien plus petit et moins haut. Mais dans celui-ci, Guillaume a pu s’habiller en Samouraï. 😀
Le centre ville n’étant pas très étendu, nous continuons à arpenter à pieds les rues d’Hiroshima, très vivantes et dans lesquelles nous feront quelques emplettes.
Pour le diner, nous avons comme mission de trouver Okonomimura : Là où nous pourrons déguster les Okonomiyaki d’Hiroshima. Nous avons déjà gouté des Okonomiyaki si vous avez bonne mémoire, mais il s’agissait de celles d’Osaka. Celles d’Hiroshima sont cuisinées entre deux crêpes et également garnies de nouilles. Okonomimura, c’est en fait un immeuble, dans lequel on peut trouver une trentaine de restaurants différents qui servent des Okonomiyaki. Très franchement, en France, je n’aurais jamais mangé dans un tel endroit. Nous nous sommes installés à un petit comptoir et nous sommes cassé le bide, comme à notre habitude en ce moment. Nous nous paierons même le luxe de commander notre propre Okonomiyaki qui ne figurait pas dans celles proposées au menu anglais. 😀
superbe Gui en Samouraï