Balade à vélo
C’est donc vers 10 heures 30, en retard bien entendu, que nous allons louer des vélos pour faire notre balade. A même pas 10 € la journée, on peut dire que c’est plutôt bon marché. Ici, il y a des vélos absolument partout et c’est l’anarchie : Ça roule sur les trottoirs et apparemment c’est prioritaire. Ça ne devrait donc pas être très difficile de s’adapter.
Nous prenons donc le chemin du premier temple au programme. A ce sujet, les temples étant très nombreux, on ne se chargera que de vous faire partager le point fort de chacun.
En premier lieu, nous nous sommes rendus au Kiyomizu-dera qui est sur les hauteurs de Kyoto à flanc de montagne et est soutenu par des centaines de pilliers. On peut y trouver plusieurs petits temples différents et les pierres de l’amour.
Mais le plus important dans ce temple est la chute d’eau Otowa-no-taki. En contre-bas du temple, elle se partage en trois. Chaque petit canal a une signification : la santé, la longévité et le succès dans les études. Les japonais boivent ces eaux dans une petite coupelle en argent pour que leurs volontés se réalisent.
Nous repartons par les jolies rues environnantes pour rejoindre le Heian Shrine. Nous sommes accueillis par une torii démesurée et une esplanade qui l’est tout autant.
Mais notre objectif à cet endroit et de visiter le jardin du Sanctuaire qui s’avérera être tout simplement magnifique et tellement zen.
Nous enfourchons de nouveaux nos montures pour nous rendre au Ginkakuji surnommé le Pavillon d’Argent. Pour cela, nous empruntons un passage appelé le chemin de la philosophie. C’est un minuscule chemin, sur le bord d’un cour d’eau, abrité par les arbres. Parfait pour nous rafraîchir parce qu’il fait chaud, très chaud ! Et en vélo, ça ne facilite pas les choses.
Nous arrivons donc au Pavillon d’Argent, qui n’est pas en argent comme son nom l’indique… En réalité, l’homme qui a fait construire ce temple, le shogun Ashikaga Yoshimasa, souhaitait rivaliser avec une autre construction de Kyoto, le Pavillon d’Or ; Sauf qu’il est décédé avant d’y parvenir. On peut également y voir un jardin et un autre jardin de sable… 😀
Il est déjà 17 heures et nous devons commencer à prendre le chemin du retour pour rendre les vélos à l’heure. Sur les cinq temples prévus, nous n’en aurons visité que trois au final. Il faut dire que nous avons décollé un peu tard et surtout que les temples, aussi beaux soient-ils, restent des Temples ! 😀 L’important c’est que nous ayons fait un tri qui nous convenait à tous les deux.
Pile poil à l’arrivée à la boutique de vélo, il commence à pleuvoir de grosses gouttes, nous l’avons échappé belle mais ce petit rafraîchissement n’aura duré que 5 minutes.
Après un passage à l’hôtel pour prendre une douche qui est franchement indispensable, nous décidons d’aller arpenter le quartier de Gion, réputé pour ses maisons en bois, ses rues pavées et ses geishas. De la maison en bois et de la rue pavée nous en avons vus, mais pas de geishas en vue. D’ailleurs, il n’y a tout simplement personne en vue… Nous mettrons ça sur le compte de la soirée en semaine et l’heure qui commence déjà à être avancée. Nous nous aventurons dans les rues avoisinantes pour voir s’il y a un peu plus de vie mais le quartier ne nous donnera en fait franchement pas envie… C’est donc contrairement à tous les guides que nous dirons que ce quartier n’est pas notre tasse de thé.
Nous pousserons tout de même jusqu’au bout du grand boulevard pour jeter un coup d’oeil au Yasaka Shrine qui reste ouvert la nuit et qui est éclairé par des centaines de lanternes.
Puisque rien ne nous attire par ici, nous rejoindrons de nouveau le quartier de Ponto-chō qui lui est toujours aussi vivant. Après quelques hésitations, nous décidons de nous faire un repas de plusieurs petits plats : sashimi de bonito, yakitori, pancakes coréens, nouilles sautées et poulet sont au programme. Le tout accompagné d’une bonne Asahi comme d’habitude maintenant
C’est totalement épuisés par cette grosse journée que nous rentrons à l’hôtel pour une bonne nuit bien méritée.
splendide ce parc tout plein de zenitude on en prend plein les yeux . bisous les choupilou