Les six mois au Japon, ça se complique…
Une belle proposition professionnelle et le dilemme cornélien de tout abandonner pour l’autre bout du monde revient sur le tapis. Pourtant, Dieu sait que ce n’est pas l’envie de rejoindre le Japon qui manque.
Après quatre voyages en six ans au Japon et donc trois mois morcelés passés au pays du soleil levant, nous en étions pourtant définitivement certains : Nous devions profiter de quelques mois dans ce pays magnifique ! Il nous reste tellement de choses à y découvrir et tellement de moments inoubliables à y façonner.
Mais apparemment, la raison nous rattrape passés les 30 ans ; Et la raison, c’est quand même douloureux. Au placard les « Après il sera trop tard », « La joie est dans le risque à faire du neuf », « Pour avancer, il faut passer de projet en projet, d’expérience en expérience et de rêve en rêve », « Il vaut mieux vivre avec des remords qu’avec des regrets »… Tout ça est remisé dans une petite boite au fond de la cave, qui sera recouverte au fur et à mesure d’autres projets, d’autres vies, et qui ne sera peut-être plus jamais ouverte.
Pour se remonter le moral, on peut toujours se dire qu’il n’est de toute façon jamais trop tard, qu’un bon job c’est aussi plus de moyens pour de belles vacances mais là, tout de suite, ça laisse tout de même un arrière-goût de bon gros loupé.